Horse Stop participera à la 17ème édition des Rencontres de la Cense qui se tiendra du dimanche 29 septembre au mardi 1eroctobre 2019.
Nous serons présents pour échanger avec vous sur les écuries du futur. Des maquettes d’écurie active, paddock paradise, Barn en hébergement individuel ou en stabulation seront les supports de nos échanges.
L’amélioration des connaissances sur le comportement du cheval oblige à repenser l’hébergement des chevaux sous un angle nouveau. Horse Stop, précurseur de l’écurie active en France, propose un accompagnement à la conception d’hébergement équin collectif tant en écurie active qu’en paddock paradise.
L’écurie active est un ensemble solutions techniques pour l’hébergement des chevaux en groupe. Fruit de plus de 20 ans d’expérience depuis les premières réalisations en Allemagne, elle s’inspire à la fois des études scientifiques en éthologie et de l’expérience des structures existantes. Elle permet d’héberger les chevaux dans un environnement qui répond à leurs besoins fondamentaux tout en facilitant le travail dans les écuries et en offrant tout le confort recherché par les cavaliers.
Les chevaux y vivent en troupeau et sont identifiés par un transpondeur qu’ils portent avec un collier. De cette façon leur alimentation (fourrage et concentrés) est individualisée et fractionnée pour répondre aux besoins spécifiques de chacun tout en gardant un rythme de distribution naturel. L’accès aux zones d’alimentation à volonté (foin ou pâturage) est régulé par des portes de sélection en fonction de l’état corporel du cheval et de ses éventuelles pathologies (fourbure, emphysème, etc.).
Les surfaces les plus piétinées de l’écurie sont stabilisées et armées par des dalles alvéolaires sablées qui empêchent la formation de boues et permettent la mécanisation du curage des crottins. L’agencement de l’espace incite les chevaux à un déplacement calme et continu entre les différents points d’intérêt, cette activité calme et sereine a donné son nom à l’écurie active.
Le Paddock Paradise est un concept issu de l’observation empirique des Mustangs en milieu naturel par le maréchal-ferrant américain Jaime Jackson dans les années 80. Le lien de cause à effet entre le mode d’hébergement et d’alimentation domestiques avec la fourbure est au cœur de sa réflexion. Partant du principe que les chevaux de milieux steppiques ne souffrent apparemment pas de fourbure, il propose de créer un environnement similaire à la steppe pour la pension et l’hébergement de chevaux domestiqués.
Simulant les pistes que les chevaux créent naturellement lors de leurs déplacements, le paddock paradise se construit autour d’une piste de largeur variable qui suit le pourtour de parcelles avec des connexions internes selon l’agencement choisi. Ces pistes relient entre eux les différents points d’intérêt de l’écurie de façon à inciter les chevaux à se déplacer. Pour prévenir la fourbure, le paddock paradise limite voir interdit la consommation d’herbe pâturée (tendre), car elle en est un facteur d’apparition. L’alimentation est basée sur le foin qui est distribué dans des filets petites mailles réparties le long de la piste.
Élément important s’il en est, le sol du paddock paradise vise un « parage naturel » du pied du cheval sur les éléments abrasifs du sol. On recherche une certaine variété de sols pour stimuler la qualité de la corne et la proprioception du cheval.
Ces deux approches de l’hébergement en groupe visent le bien-être du cheval et sa santé. Elles fédèrent des communautés partageant leurs observations, leurs pratiques, leurs innovations et leurs points de vue et ont tendance à s’inspirer l’une de l’autre.
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