Améliorer le bien-être des chevaux

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Si l’objectif n’est pas de recréer le cadre de vie naturel des chevaux dans les établissements équestres, on va chercher à limiter les conséquences néfastes de la domestication sur le bien-être des chevaux. Les principales pistes de travail vont être de chercher à maximiser le temps d’ingestion pour se rapprocher des 15 h par jour, de permettre aux chevaux un maximum de contacts sociaux et de leur laisser un maximum d’opportunités pour se déplacer librement.

AMÉLIORER LE BIEN-ÊTRE DES CHEVAUX

Distribution de l’alimentation

De même que l’herbe est la base de l’alimentation au pré, le foin est la base de l’alimentation des chevaux aux écuries. L’idéal serait qu’ils en disposent à volonté pour manger leur ration journalière en 15 à 16 h sans que la quantité ingérée ne dépasse leur ration normale. Pour cela, soit, on multiplie les distributions, soit on limite l’accessibilité par des râteliers aux barreaux plus serrés ou par des filets à foin petites mailles.

Pour la distribution des concentrés, l’idéal est de multiplier les repas. Les études ont montré que la distribution automatique de concentrés réduisait l’excitation des chevaux au moment de la distribution et contribuent ainsi à limiter le développement des ulcères gastriques. Si la distribution est manuelle, on veillera à la faire le plus rapidement possible afin que le dernier cheval servi n’ait pas trop le temps de sécréter d’acide gastrique dans son estomac encore vide. Des brouettes fonctionnelles, des mangeoires accessibles et des rations bien identifiées contribuent à une distribution rapide.

Gestion des relations sociales et de la locomotion

Dans les écuries où ils ne vivent pas en troupeau, les chevaux vont tout de même rechercher les relations sociales. Permettre l’établissement de ces relations tout en préservant la sécurité contribue au bien-être. Une fois les relations de dominance établies (ce qui peut prendre plusieurs semaines), elles évoluent peu et s’expriment par des postures discrètes. On peut alors mettre les chevaux au pré ensemble. Les chevaux et poneys déférés des postérieurs pourront être lâchés dans des paddocks voisins

dans un premier temps avant d’être lâchés ensemble régulièrement afin qu’ils aient l’opportunité d’exprimer leurs comportements sociaux (grattages mutuels, jeux, etc.). De cette façon, ils ne chercheront plus à «régler leurs comptes» en reprise avec des cavaliers sur le dos.

Dans les écuries où les chevaux qui passent beaucoup de temps au boxe, installer des cloisons barreaudées permet aux chevaux de se sentir et de se voir et procure une meilleure ambiance qu’avec des cloisons pleines. Le fait de les laisser se délasser dehors aussi régulièrement que possible sera tout de même important.

Amélioration du confort

Les boxes sont des espaces confinés, les occasions de s’y blesser ne manquent pas. Les coups de pied dans les murs ou les portes ainsi que les chevaux qui se coincent en se roulant sont les incidents qui génèrent le plus de blessure au box. Afin de limiter les conséquences de ces incidents qui vont de la simple atteinte à l’apparition de capelets voire de fractures, l’emploi d’un revêtement amortissant au mur est appréciable voire indispensable pour les chevaux les plus nerveux.

Le repos couché est unanimement reconnu comme un signe de bien-être du cheval. L’installation d’un revêtement caoutchouc sur le sol du box l’isole thermiquement et sa souplesse lui donne un confort qui incite le cheval à se coucher paisiblement.

Enfin et c’est un point capital, le comportement des personnes dans les écuries a des conséquences directes sur le bien-être des chevaux. Des personnes calmes et attentives aux besoins de leur chevaux sont la clef de voûte d’une l’ambiance reposée et agréable aux écuries.

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Arnaud Lallemand
Consultant chez Horse Stop
Passionné de la relation homme cheval, il pratique l’équitation depuis l’enfance dans de nombreuses disciplines (CSO, complet, dressage, attelage, voltige cosaque, randonnée, élevage …) et fréquente divers établissements équestres toujours assoiffé de connaissance sur le cheval. Ingénieur des techniques agricoles, son expérience professionnelle conjugue porte à la fois sur les équipements et sols équestres et sur le cheval en tant que tel. 6ans passés au service ingénierie des Haras Nationaux ont développé ses compétences en terme de conception des sols équestres et de développer ses connaissances sur les questions de bien-être des chevaux. Il obtient le DU d’éthologie de l’université de Rennes avec mention. Convaincu que le bien-être du cheval n’a de sens que s’il est porté par une grande fonctionnalité de l’ensemble de la structure. A l’occasion de l’Equimetting infrastructures équestres du Lion d’Angers,il rejoint la société Horse Stop pour importer en France le concept très innovant de l’écurie active. Le partenariat avec HIT et l’approche scientifique du comportement équin font aujourd’hui bénéficier les porteurs de projet d’écurie active d’une compétence unique.
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