Dans tous les automates d’alimentation individuels qui composent l’écurie active (distributeur de concentrés ou distributeur individuel de fourrage), les chevaux sont systématiquement isolés de leurs congénères de façon à être au calme pour manger. Le système se ferme avec deux types de barrières arrière: un dispositif léger avec une baguette électrifiée et un système de porte caoutchouc à deux ventaux. Après avoir fait un point sur les barrières des automates de l’écurie active, nous nous pencherons sur les éléments de différence des deux systèmes pour aider à faire un choix plus éclairé.
Lorsque le cheval entre dans un automate d’écurie active, le transpondeur qu’il porte est détecté. S’il a l’autorisation de manger (pour les distributeurs) ou de passer (pour les portes sélectives), il est alors isolé de ses congénères par la fermeture de la porte arrière. Le portillon anti-retour qui gère la sortie de l’automate le préserve des intrus par le côté «avant» de l’automate. Pour des raisons évidentes de sécurité, le cheval n’est jamais bloqué dans un automate. S’il prend peur pour n’importe quelle raison et qu’il «force le passage» vers l’avant ou vers l’arrière les différents dispositifs sont conçus pour laisser passer le cheval en toute sécurité sans être détériorés.
À l’origine du concept, la porte arrière de tous les automates était systématiquement une baguette articulée équipée d’un ruban de clôture électrique qui vient se fermer à la façon d’un passage à niveau. Le cheval qui la touche reçoit une «poignée de châtaignes» lui bloquant ainsi l’accès à la stalle occupée par un congénère. Cette baguette est donc une barrière psychologique puisque les chevaux peuvent se voir de part et d’autre de cette dernière, mais n’osent pas la franchir.
Arrivée plus tardivement dans l’offre des équipements pour automates, la porte-caoutchouc est composée de deux ventaux en caoutchouc fixés sur un châssis métallique. Le système d’ouverture et de fermeture positionné au-dessus de la stalle est actionné selon les mêmes commandes que celles de la barrière électrifiée. Les portes occultent visuellement et physiquement le passage relativement bas de manière que même les poneys ne puissent pas passer par-dessous lorsque la porte est fermée. Cette porte n’est pas électrifiée.
En bref, bien que l’on ait le choix, la porte-caoutchouc est d’une utilisation plus facile et règle les problèmes de relations entre chevaux de façon plus radicale. On pourrait croire que c’est systématiquement un choix … pas forcément. En effet, beaucoup d’écuries actives travaillent avec succès avec des baguettes électrifiées. Enfin, pour les portes sélectives, l’emploi d’une porte-caoutchouc semble un peu «too much», car le cheval ne passant que quelques secondes dans la stalle, il n’a pas vraiment le temps de se faire déranger par ses congénères.